💻#0037 Seedbox (et VPN) pour nuls : comment j'ai failli finir en garde à vue pour un épisode de Plus belle la vie
#0037 Google vs Justice : Et si votre barre de recherche préférée disparaissait demain ?
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Comment Disparaître Complètement de Google en 2025 ?
Votre Bureau en Ligne Simple comme un Jeu d'Enfant (Même si vous Débutez)
Le logiciel qui génère TON site web, ton PDF et tes diapos en 1 clic !
Et tout à l’heure à 16h30 :
Imprime tes pages web SANS pubs (et sauve la planète) !
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A vos marques : Seedbox pour nuls : comment j'ai failli finir en garde à vue pour un épisode de Plus belle la vie
L’article : Google vs Justice : Et si votre barre de recherche préférée disparaissait demain ?
Un peu de pratique : CapsLock Indicator : La Solution Miracle pour en Finir avec les Majuscules Intempestives ?
Et dans l’actu : L’actu qu’il ne fallait pas manquer
🫢A vos marques :
Seedbox (et VPN) pour nuls : comment j'ai failli finir en garde à vue pour un épisode de Plus belle la vie
Ou comment croire qu’on devient anonyme en louant un serveur à l’étranger
L’anonymat, ce serpent de mer numérique
Imaginez que vous louez un coffre en Suisse. Le propriétaire vous jure qu’il n’a pas de double des clés… mais oublie de mentionner les 42 caméras qui filment l’entrée. Bienvenue dans le monde des seedbox, où chaque promesse d’anonymat cache un piège technique.
Je vais vous guider à travers les coulisses de ces services, en m’appuyant sur des cas concrets et des mécanismes juridiques peu connus.
Objectif : comprendre pourquoi votre pseudo-anonymat tient plus du papier crépon que du blindage militaire.
**Ce qui est dit ici pour les seedbox est valable pour les VPN.**
Chapitre 1 : La seedbox démystifiée
1.1 Le concept expliqué à mon voisin retraité
« C’est comme si vous embauchiez un coursier pour aller voler des livres à la bibliothèque. Sauf que le coursier prend des selfies devant chaque étagère… et les garde. »
Une seedbox, c’est comme un super ordinateur très rapide qui reste toujours allumé et connecté à Internet. Au lieu de télécharger des fichiers directement sur votre ordinateur, vous les téléchargez d’abord sur cette machine à distance, qui fait ça beaucoup plus vite. Ensuite, vous pouvez récupérer ces fichiers sur votre ordinateur tranquillement, ou même les regarder en streaming, sans que ça ralentisse votre connexion personnelle.
Elle est surtout utilisée pour partager des fichiers via le réseau BitTorrent, un système où tout le monde s’échange des morceaux de fichiers. La seedbox télécharge et partage ces fichiers en continu, ce qui aide à garder un bon équilibre entre ce qu’elle reçoit et ce qu’elle envoie. En plus, elle protège votre vie privée en cachant votre adresse Internet quand vous téléchargez.
En résumé, une seedbox vous permet de télécharger et partager des fichiers rapidement, en toute sécurité, sans utiliser votre connexion Internet chez vous, et elle fonctionne 24h/24, même quand votre ordinateur est éteint.
Décomposition technique :
Serveur distant = Un ordinateur allumé 24h/24 dans un datacenter
BitTorrent = Le protocole de partage de fichiers, comme un Uber Pool pour données
Ratio upload/download = Votre « karma » numérique sur les plateformes privées
Exemple concret :
Martine, 68 ans, veut regarder Capitaine Marleau en version originale. Sa seedbox télécharge le fichier à 10 Mo/s… pendant que son adresse IP réelle sirote un thé en regardant la météo.
1.2 Les 3 promesses marketing trompeuses
« Anonymat total » → En réalité : « On cache votre IP… sauf quand on ne peut pas faire autrement »
« Zéro log » → Sous-texte : « …mais on garde les logs techniques exigés par la loi »
« Cryptage militaire » → Traduction : « On utilise le même AES-256 que votre banque… sauf pour le P2P »
Chapitre 2 : L’envers du décor
2.1 Anatomie d’une réquisition judiciaire
Prenons l’affaire FeralHosting vs Hadopi (2019) :
Étape 1 : Hadopi repère l’IP d’une seedbox partageant Intouchables
Étape 2 : Demande d’identification au fournisseur basé au Royaume-Uni
Étape 3 : Réponse : « Voici l’email (martine.dugardin@wanadoo.fr) et la CB liée au compte »
Schéma des failles :
2.2 Les 7 traces impossibles à effacer
Journal FTP : « Connexion à 22h03 depuis 92.154.32.11 »
Métadonnées de paiement : CB n°1234 → Nom → Adresse
Cookies navigateur : Session volable via attaque XSS
Horodatages : Corrélables avec votre historique Netflix
Taille des fichiers : 8 Go = 1 film en 4K, pas un PDF de recettes
Adresse MAC : Si vous utilisez l’appli mobile du fournisseur
Données de support : « Bonjour, mon torrent ne se lance pas » → Email + IP
Chapitre 3 : Le grand bluff technique
3.1 Le mythe du « no-log »
Décryptage d’une CGU type :
« Nous ne conservons aucun journal d’activité »
Traduction technique :
« On ne stocke pas le contenu de vos transferts… mais on sait que vous avez transféré 14,7 Go le 12 mai à 3h du matin. »
Cas réel : Un utilisateur de Seedbox.io a été identifié grâce aux logs de connexion SFTP, conservés 30 jours « pour maintenance ».
3.2 Le paradoxe du chiffrement
SFTP/FTPS : Chiffrent le transfert seedbox → PC
BitTorrent : Non chiffré entre la seedbox et les pairs
→ Votre fournisseur devient un gros mouchard légal
Démonstration :
tcpdump -i eth0 'port 6881'
Cette commande capture du trafic BitTorrent non chiffré
Chapitre 4 : VPN et Seedbox - Même miroir aux alouettes ?
4.1 Le cas NordVPN (Panama)
Promesse : « Aucun log d’activité »
Réalité :
Serveurs physiques aux USA → Soumis au Cloud Act
Logs de bande passante conservés 15 jours pour le support
Juridiction panaméenne ≠ serveurs physiques (lois locales s’appliquent)
4.2 Le piège des labels "No Log" (ou comment votre VPN ou seedbox ressemble à un yaourt Bio)
Mettons-nous en situation :
Vous êtes au supermarché face à deux yaourts "Bio".
Le français : 0,9% de pesticides max (règles UE + contrôles nationaux renforcés)
Le Canada (via accord d'équivalence) : Pas de seuil global pour le Bio? Seulement liste de substances autorisées/non autorisées → Même logo, risque différent.
Transposons aux VPN :
Label "No Log" = Auto-déclaration non standardisée. Chacun à sa définition
Juridiction (Suisse vs Panama) = Pays qui valide le label
Serveurs physiques (OVH France, AWS Allemagne) = Lois locales applicables
Exemple ProtonVPN :
Siège social : Suisse (protection des données stricte)
Serveurs français : >170 chez OVH Paris → Loi française prime en cas de réquisition. Cela est de même pour chaque pays ou les VPN ou seedbox ont des serveurs physique.
Un VPN panaméen utilisant des serveurs AWS en Allemagne → Lois allemandes s’appliquent, pas panaméennes.
Schéma des risques :
Chapitre 5 : Stratégies d’anonymat réel
4.1 La checklist paranoïaque
Juridiction : Islande > Roumanie > Suisse > Panama
Paiement : Monero acheté en cash via LocalMonero
Email : ProtonMail créé sous Tor avec un alias
Connexion :
[Tor Browser] → [VPN payé en crypto] → [Seedbox]
Nettoyage :
mat2 --inplace *.mkv
Cela supprime les métadonnées
4.2 Les 5 erreurs fatales
Utiliser son email principal → Corrélation avec les réseaux sociaux
Payer avec PayPal ou CB → Lien direct vers votre identité civile
Oublier le VPN → Votre FAI voit que vous accédez à seedbox.fr
Ignorer les mises à jour → Fuite de données via une vulnérabilité SSH
Croire aux promesses marketing → Tester soi-même avec Wireshark
Chapitre 5 : L’illusion de contrôle
5.1 Le cas Ahmed, 35 ans, développeur
Ahmed utilise une seedbox « ultra-sécurisée » depuis 2 ans. Ce qu’il ignore :
Son fournisseur a été racheté (entre temps) par un groupe américain
Les nouveaux CGU autorisent la conservation des logs
Une faille dans l’interface web a exposé son adresse IP réelle
Moralité : Votre anonymat dépend du bon vouloir d’une entreprise… et de ses actionnaires.
5.2 La vérité cachée
Les fournisseurs « no-log » sérieux existent… mais :
Coût : Minimum 30€/mois
Compétences : Nécessitent de configurer son propre chiffrement
Risque : Aucune garantie contre les réquisitions futures
No Logs : Les logs utilisateurs disparaissent
Mais : Les logs techniques ne sont jamais effacés
Conclusion : La quadrature du cercle numérique
L’anonymat parfait n’existe pas. Chaque couche de protection (VPN, seedbox, cryptomonnaies) vous rapproche du mythe d’Icare : plus vous volez haut, plus la chute est dangereuse.
Si vous n’avez pas encore l’image :
Utiliser une seedbox pour être anonyme, c’est comme porter une perruque pour cambrioler une banque… en laissant ses empreintes sur le coffre.
Épilogue : Le paradoxe du débutant
Plus vous en saurez sur les seedbox, moins vous leur ferez confiance. Mais c’est précisément cette méfiance saine qui fera de vous un utilisateur avisé… ou un adepte du bon vieux DVD.
(Documentation technique qui a servie pour l’écriture de cet article (adaptée pour grand public).)
Annexe : Le kit de survie
Test d’anonymat : DNSLeakTest
Email sécurisé : CTemplar
Cryptomonnaie : LocalMonero
Chiffrement : Veracrypt
Nettoyage : MAT2
À méditer : « La seule seedbox vraiment sécurisée est celle que vous ne possédez pas. » - Anonyme (forcément).
📰L’article :
Google vs Justice : Et si votre barre de recherche préférée disparaissait demain ?
La fin de Chrome ? Ce que ça change pour vos photos de chat
Imaginez un instant : vous allumez votre ordinateur, vous ouvrez votre navigateur préféré, et… plus de Chrome. Plus cette barre de recherche Google, où vous tapez sans réfléchir « recette tarte aux pommes sans gluten » ou « comment faire un nœud de cravate ». À la place, un écran blanc vous demande de choisir un autre navigateur, un autre moteur de recherche… ou pire, vous laisse perdu, comme un touriste sans GPS dans une ville inconnue.
Cela peut sembler improbable, mais c’est exactement ce que la justice américaine envisage dans un procès historique contre Google. Le gouvernement accuse le géant du web d’avoir trop de pouvoir, notamment via son navigateur Chrome, et pourrait lui ordonner de s’en séparer.
Mais comment en est-on arrivé là ? Pourquoi Chrome est-il si important ? Et surtout, qu’est-ce que cela changerait pour vous, simple utilisateur qui veut juste envoyer un mail ou regarder des vidéos de chats ? Prenez un café, on va en parler tranquillement.
Partie 1 : L’ascension de Google – Quand la simplicité a changé Internet
Le web au temps du modem 56K : un vrai chemin de croix
Pour comprendre pourquoi Google est devenu incontournable, il faut remonter à la fin des années 90. À cette époque, Internet était un peu comme une route de campagne pleine de nids-de-poule. Les connexions étaient lentes, souvent via des modems 56K - ces petits boîtiers qui faisaient un bruit de fax quand on se connectait. Chaque page web mettait une éternité à charger.
Les portails populaires comme AOL, Yahoo! ou Orange étaient de véritables journaux en ligne, bourrés d’articles, de photos, de titres, de pubs… bref, des pages très lourdes à charger. Pour l’utilisateur, c’était souvent frustrant.
Google débarque avec une page blanche
C’est là que Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants de Stanford, ont eu une idée simple mais révolutionnaire : créer un moteur de recherche qui ne serait qu’une barre blanche, une page vide, où l’on tape ce qu’on cherche. Pas de fioritures, pas de décorations inutiles, juste une barre de recherche.
Pourquoi ça a marché ? Parce que cette page se chargeait en une fraction de seconde, même avec un modem bruyant. C’était comme si, au lieu de recevoir un journal complet, on avait juste un post-it avec la réponse à notre question.
Le secret derrière la magie : l’algorithme PageRank
Mais ce n’était pas seulement la simplicité qui a fait le succès de Google. Derrière cette barre blanche se cachait un algorithme très intelligent, appelé PageRank. Imaginez un bibliothécaire qui, au lieu de ranger les livres par ordre alphabétique, les classe selon leur popularité et leur fiabilité, en fonction du nombre de fois où d’autres bibliothécaires les recommandent.
C’est ce que fait PageRank : il regarde combien de sites web pointent vers une page, comme autant de votes de confiance, pour décider si elle mérite d’être en haut des résultats. Résultat : quand vous cherchez « recette tarte aux pommes », Google vous propose les meilleures, pas juste les plus anciennes ou les plus payantes.
Une adoption massive, presque naturelle
Cette combinaison de simplicité et de pertinence a fait que Google est devenu la porte d’entrée naturelle d’Internet. En quelques années, il est passé de simple moteur de recherche à un véritable écosystème, avec Gmail, YouTube, Google Maps… des services qui facilitent la vie.
Partie 2 : Chrome – Le navigateur qui a conquis le monde
Le rôle du navigateur : votre taxi pour Internet
Avant de parler de Chrome, il faut comprendre ce qu’est un navigateur. Imaginez que l’Internet est une immense ville pleine de routes, de magasins et de bibliothèques. Le navigateur, c’est votre taxi : il vous emmène où vous voulez, que ce soit sur YouTube, votre boîte mail ou un site de recettes.
Dans les années 2000, Internet Explorer de Microsoft dominait ce marché. Mais il était lent, lourd, et pas toujours sûr. Firefox est arrivé, plus rapide et plus respectueux de la vie privée, mais Google a frappé un grand coup en 2008 avec Chrome.
Chrome, le taxi rapide et efficace
Chrome s’est installé en un éclair, avec une interface simple, une rapidité impressionnante, et surtout une intégration parfaite avec les autres services Google. C’était comme un taxi qui connaissait toutes les rues par cœur, vous proposant le chemin le plus rapide, et même un GPS intégré.
Mais attention : ce taxi, en vous conduisant partout, collecte aussi beaucoup d’informations sur vos trajets. Vos recherches, vos vidéos regardées, vos mails… tout cela alimente un gigantesque moteur publicitaire.
L’écosystème Google : une maison connectée
Chrome ne fonctionne pas seul. Il fait partie d’un écosystème où Gmail, YouTube, Maps, Android et même votre assistant vocal collaborent pour vous offrir une expérience fluide. C’est pratique, mais cela signifie aussi que Google a une vue d’ensemble sur votre vie numérique.
Partie 3 : Le procès qui pourrait changer Internet
Pourquoi la justice américaine s’en mêle
Le gouvernement américain accuse Google d’abus de position dominante. En clair, Google aurait utilisé son poids pour empêcher la concurrence de se développer, notamment en imposant Chrome comme navigateur par défaut, ou Google Search comme moteur de recherche principal (Safari, Firefox, …).
Imaginez un Monopoly où un joueur achète toutes les gares et empêche les autres de passer. C’est ce que reproche la justice à Google.
Que risque Google ?
Le ministère de la Justice pourrait demander à Google de vendre Chrome, ou au moins de cesser certains accords exclusifs. Cela pourrait bouleverser l’écosystème Google, réduire son contrôle sur la publicité en ligne, et ouvrir la porte à plus de concurrence.
Et pour vous, utilisateur ?
Si Chrome disparaissait ou changeait de mains, vous pourriez devoir choisir un autre navigateur, comme Edge, Firefox ou Brave. Cela pourrait aussi signifier plus de choix sur les moteurs de recherche, avec des alternatives plus respectueuses de la vie privée.
Mais il y a aussi des risques : la transition pourrait être confuse, certains services pourraient moins bien fonctionner, et vous devriez peut-être réapprendre quelques habitudes.
Attention : Choisir Vivaldi , UC Browser, UR Navigateur, Opéra, Safari, … est tout aussi dangereux pour le respect de votre vie privée. Ces navigateurs Internet appartiennent à des sociétés et opèrent dans des pays ou les lois locales (et les CGU) peuvent changer sans que vous le sachiez. Si en changeant de navigateur, vous continuez de faire des recherches sur Google, le géant américain continuera de prélever vos données (comme avant), mais un nouvel acteur (votre nouveau navigateur) en profitera aussi.
C’est comme avoir toujours confier vos secrets à la même personne et du jour au lendemain, les confier à deux personnes.
Qui pour remplacer Google ? Les candidats improbables (et leurs idées folles)
Si Chrome devait être vendu, plusieurs acteurs de l'IA lorgneraient ce bijou technologique.
Perplexity, un moteur de recherche qui fonctionne comme un étudiant ultra-rapide (il résume les articles à votre place), pourrait en faire un navigateur "intelligent".
OpenAI, derrière ChatGPT, rêverait d'intégrer Chrome à son assistant vocal pour répondre à vos questions avant même que vous ne les posiez.
Quant à Microsoft, il pourrait tenter de fusionner Chrome avec Edge... mais les régulateurs veilleraient au grain.
Le problème ? Chrome sans Google, c'est comme une voiture autonome sans GPS. L'essentiel de sa magie vient des données de Search, YouTube et Gmail. Un repreneur devrait soit tout racheter (mission impossible), soit réinventer l'expérience utilisateur de zéro.
Partie 4 : Conseils pour naviguer dans ce nouveau monde
1. Essayez un autre navigateur
Firefox est un bon choix pour ceux qui veulent un navigateur rapide et respectueux de la vie privée. Brave également. Ce dernier est spécialisé pour une belle expérience Web3 (blockchain, cryptomonnaie et décentralisation d’Internet). Edge, de Microsoft, est aussi une alternative solide.
2. Testez d’autres moteurs de recherche
Ecosia plante des arbres à chaque recherche, Qwant est une option française qui respecte vos données. Ces alternatives peuvent être moins précises que Google (surtout Qwant), mais elles protègent mieux votre vie privée.
3. Soyez conscient des données que vous partagez
Chaque clic, chaque recherche, chaque vidéo regardée nourrit un profil publicitaire. Pensez à vérifier les paramètres de confidentialité de vos comptes et à utiliser des outils comme les bloqueurs de publicité.
Conclusion
Google a révolutionné notre façon de chercher l’information, avec une simplicité qui a conquis le monde. Chrome est devenu le taxi préféré de millions d’internautes, un outil puissant mais aussi un gardien d’une immense quantité de données personnelles.
Le procès en cours pose une question fondamentale : jusqu’où une entreprise peut-elle contrôler notre accès à Internet ? Et surtout, quel Internet voulons-nous pour demain ?
Alors, la prochaine fois que vous taperez « vidéos de chats rigolos », souvenez-vous que cette barre de recherche est bien plus qu’un simple outil. C’est le cœur battant d’un empire numérique, dont l’avenir est aujourd’hui entre les mains de la justice.
Si vous avez des questions, ou si vous voulez qu’on discute de tout ça autour d’un café (virtuel, promis), je suis là !
⌨️Un peu de pratique :
CapsLock Indicator : La Solution Miracle pour en Finir avec les Majuscules Intempestives ?
Mais Pourquoi Mon Texte Crie-t-il ?!
Avez-vous déjà vécu ce moment de panique où votre texte se met soudainement à hurler en majuscules ? Pas de panique, vous n'êtes pas victime d'une malédiction informatique, mais probablement d'un simple, quoique parfois agaçant, problème de CapsLock (ou "Verrouillage Majuscule" pour les puristes).
Le CapsLock, c'est cette touche fourbe qui, une fois activée, transforme toutes vos lettres en majuscules. Et le pire, c'est qu'il est parfois difficile de savoir s'il est activé ou non ! Pas de témoin lumineux sur votre clavier ? Vous êtes nombreux dans ce cas, et c'est là que CapsLock Indicator entre en jeu.
CapsLock Indicator : Votre Allié Anti-Majuscules Sauvages
CapsLock Indicator, c'est un petit logiciel gratuit qui va vous simplifier la vie. Son rôle ? Afficher discrètement l'état des touches CapsLock, NumLock (Verrouillage Numérique) et ScrollLock (Défilement) directement dans votre barre des tâches. Fini les doutes et les frustrations !
Mais Attendez, C'est Quoi la Barre des Tâches ?
Excellente question ! La barre des tâches, c'est cette bande généralement située en bas de votre écran sous Windows. Elle affiche les icônes des programmes ouverts, l'heure, et d'autres informations utiles. CapsLock Indicator y ajoute ses propres icônes pour vous indiquer en un coup d'œil si vos touches de verrouillage sont activées ou non.
Installation Facile et Rapide (Promis, Pas Besoin d'Être un Hacker)
CapsLock Indicator a l'avantage d'être un programme "portable". Cela signifie qu'il ne nécessite pas d'installation compliquée. Vous téléchargez le fichier, vous double-cliquez dessus, et hop, c'est parti !
Téléchargement : Rendez-vous sur le site officiel de CapsLock Indicator (
Exécution : Double-cliquez sur le fichier téléchargé.
Configuration (Facultative) : Vous pouvez personnaliser l'affichage des indicateurs (couleurs, durée d'affichage, etc.) en faisant un clic droit sur l'icône de CapsLock Indicator dans la barre des tâches, puis en choisissant "Settings".
Personnalisation : Faites-le à Votre Goût !
CapsLock Indicator ne se contente pas de vous indiquer l'état de vos touches. Il vous permet aussi de personnaliser l'affichage des notifications. Vous pouvez :
Choisir les couleurs : Optez pour des couleurs discrètes ou flashy, selon vos préférences.
Définir la durée d'affichage : Ajustez le temps pendant lequel la notification apparaît à l'écran.
Activer/désactiver les notifications : Si vous trouvez les notifications trop intrusives, vous pouvez les désactiver complètement.
Conseils de Pro (Parce Que Vous le Valez Bien)
Vérifiez régulièrement vos paramètres : Assurez-vous que CapsLock Indicator est configuré selon vos préférences.
N'hésitez pas à expérimenter : Testez les différentes options de personnalisation pour trouver la configuration idéale.
Gardez CapsLock Indicator à portée de main : Épinglez l'icône du programme dans votre barre des tâches pour un accès rapide.
Dites Adieu aux Erreurs de Frappe !
CapsLock Indicator est un petit outil discret, mais incroyablement pratique. Il vous évitera bien des frustrations et vous fera gagner un temps précieux. Alors, n'hésitez plus, téléchargez-le et rejoignez les 800 000 utilisateurs qui ont déjà dit adieu aux erreurs de frappe !
Pour les suspicieux (et c’est bien normal) :
Le logiciel CapsLock Indicator est bien gratuit et, en plus, il est open source. En effet, il est distribué sous licence Apache 2.0, ce qui signifie que son code source est accessible publiquement, modifiable et réutilisable selon les termes de cette licence. Le projet est hébergé sur GitHub, où les développeurs et utilisateurs peuvent consulter le code, proposer des améliorations ou signaler des bugs.Cette ouverture est un avantage non négligeable, notamment pour les utilisateurs soucieux de la transparence et de la sécurité des logiciels qu’ils utilisent. De plus, cela permet à la communauté de contribuer à son évolution, ce qui est souvent gage de qualité et de pérennité.
En résumé, CapsLock Indicator est un logiciel gratuit, portable, léger, et open source, conçu pour indiquer clairement l’état des touches Caps Lock, Num Lock et Scroll Lock sur Windows, particulièrement utile quand le clavier ne dispose pas de voyants dédiés
Dans l’actu :
La triche ça rapporte :
Exclu pour tricherie… puis financé à 5,3 millions ! Roy Lee à été viré de l’université de Colombia pour avoir codé un logiciel de triche. Il a transformé son outil de fraude aux entretiens ou aux examens en start-up florissante (3M$/an). Cluely, une IA qui murmure des réponses via une fenêtre fantôme, se rêve en « calculatrice 2.0 »
Switch :
Nintendo croule sous 2,2 millions de précommandes au Japon pour sa nouvelle console… une catastrophe tellement insupportable que l’action s’envole de 5,5%. Le PDG, visiblement débordé par cette demande, a dû instaurer une loterie nationale : « Désolé, on n’a pas prévu que vous seriez si nombreux à vouloir notre console à 470€ ». La Switch, qui génère 90% des revenus du groupe, peut dormir sur ses deux oreilles… sauf que Washington menace de taxer à 49% ces consoles made in Vietnam/Cambodge. Parfait timing pour une crise géopolitique, non ?
Sortie prévu de 5 juin !
👋🏼Le mot de la fin
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Gael
Bonjour Gael,
Je suis viloniste retraite age de 77 ans. J'ai mon site Youtube depuis 18 ans donc j'utilise beaucoup logiciels de redaction musicale. Sous W10 dernierement j'ai un delay quand j'appuie play de 2-3 seconds! Est ce que c'est du aux recents updates? J'ai diminue le biffer de Cool edit sans succes. Y a t-il une solution? Merci d'avance!