💻#0041 Et si votre identité numérique était enfin sous votre contrôle ?
#0041 Vendre ses données, acheter du rêve : la folle aventure des plateformes qui payent pour ta vie privée
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A vos marques : Vendre ses données, acheter du rêve : la folle aventure des plateformes qui payent pour ta vie privée
L’article : Et si votre identité numérique était enfin sous votre contrôle ?
🫢A vos marques :
Vendre ses données, acheter du rêve : la folle aventure des plateformes qui payent pour ta vie privée
Imagine un monde où chaque clic, chaque like, chaque recherche Google pourrait te rapporter un peu d’argent. Un monde où vos données personnelles ne serviraient plus seulement à vous proposer des pubs pour des chaussettes en laine, mais où vous pourriez vous-même fixer le prix de ton âme numérique. Ce monde existe déjà, et il s’appelle… la monétisation de la vie privée. Entre Minttt et ses petits cousins, le marché de la donnée personnelle n’a jamais été aussi vivant. Mais attention, la fête n’est pas sans risques.
A noter : L’entreprise Minttt n’a rien à voir avec la distribution Linux Mint
1. Le modèle : quand tu deviens actionnaire de ta propre vie
« Bonjour, aujourd’hui, je vends mes données personnelles, je me fais plaisir. »
Le modèle des plateformes comme Minttt, c’est simple : vous décidez quelles informations vous souhaitez partager, vous fixez le prix, et vous attendez que les acheteurs fassent leur shopping. Ici, ce ne sont pas vos vieux vinyles qui partent, mais vos goûts musicaux, votre localisation, vos habitudes de consommation… bref, tout ce qui fait de vous un humain (ou presque).
Ce modèle s’inscrit dans la lignée des plateformes bifaces, où l’utilisateur est à la fois client et fournisseur. Mais, alors que Google ou Facebook se contentent de collecter vos données sans vous demander votre avis (enfin, si, mais vous devez cliquer sur « J’accepte » en vitesse), ces nouvelles plateformes prétendent vous donner le pouvoir. Vous choisissez, vous contrôlez, vous êtes payé. En théorie.
2. Les possibilités : devenir riche (ou presque) en vendant votre âme numérique
« Vendre ses données, c’est comme vendre des cookies : tout le monde en veut, mais personne ne sait vraiment ce qu’il y a dedans. »
Avec ce genre de plateforme, vous pouvez espérer gagner quelques euros, peut-être même de quoi vous offrir un abonnement Netflix. La promesse, c’est la transparence : vous savez ce que vous vendez, à qui, pour combien de temps, et à quel prix. Vous êtes le maître de ton destin numérique.
Mais attention, la réalité est parfois moins rose. La valeur réelle de vos données dépend de leur rareté, de leur qualité, et surtout de la demande des entreprises. Si tout le monde vend ses données, leur prix risque de chuter. Et puis, il y a la question du consentement : êtes-vous vraiment sûr de savoir ce que vous acceptez quand vous cliquez sur « Je vends mes données » ?
3. Les risques : quand vos données partent en voyage (et pas toujours en vacances)
« Vendre ses données, c’est un peu comme prêter sa brosse à dents : il y a des risques que vous n’aviez pas imaginés. »
Le principal risque, c’est la perte de contrôle. Une fois que vos données sont vendues, il est très difficile de savoir où elles vont et comment elles sont utilisées. Même si la plateforme s’engage à respecter le RGPD, il suffit d’une fuite ou d’un piratage pour que vos informations se retrouvent sur le dark web, à côté des recettes de grand-mère volées.
Et puis, il y a la question de la vie privée. En acceptant de vendre vos données, vous vous exposez à une surveillance accrue, à du profilage, à de la publicité ciblée, voire à de la manipulation. Le consentement, c’est bien, mais est-ce qu’on sait vraiment ce qu’on accepte ? Et surtout, est-ce qu’on peut vraiment faire machine arrière une fois que les données sont parties ?
4. Perspectives de réflexion : la vie privée, c’est le nouveau pétrole… ou le nouveau fromage ?
« La vie privée, c’est comme le fromage : plus tu en vends, moins il t’en reste. »
Ce modèle de monétisation des données soulève des questions éthiques et philosophiques. La vie privée a-t-elle vraiment une valeur marchande ? Est-ce qu’on peut considérer ses données comme une simple marchandise, ou est-ce qu’elles font partie de notre identité ?
Les plateformes traditionnelles, comme Google, Apple ou Facebook, collectent déjà massivement nos données, souvent sans que nous en ayons vraiment conscience. Mais avec les plateformes de monétisation, c’est vous qui décidez. Enfin, en théorie. En pratique, il est difficile de savoir où s’arrête le consentement et où commence l’exploitation.
Et puis, il y a la question de la sécurité. Plus les données circulent, plus le risque de fuite ou de mauvaise utilisation augmente. Le travail de sécurisation est colossal, et même les meilleures plateformes ne sont pas à l’abri d’un piratage.
5. Conclusion : vers une nouvelle économie de la donnée ?
« Vendre ses données, c’est peut-être l’avenir. Mais à quel prix ? »
Les plateformes comme Minttt ouvrent la voie à une nouvelle économie de la donnée, où l’utilisateur reprend le contrôle (enfin, presque). Mais elles posent aussi des questions fondamentales sur la valeur de la vie privée, sur le consentement, sur la sécurité et sur l’éthique.
La monétisation des données personnelles est un choix personnel, mais il ne faut pas sous-estimer les risques. Si vous voulez vendre vos données, faites-le en connaissance de cause. Et surtout, n’oubliez pas que, dans le monde numérique, la vie privée, c’est comme le fromage : plus tu en vends, moins il t’en reste.
📰L’article :
Et si votre identité numérique était enfin sous votre contrôle ?
Introduction : Mise en situation
Imaginez-vous dans la peau de Monsieur Dupont, retraité dynamique ou actif curieux, qui vient d’acheter un nouvel ordinateur – ou peut-être simplement de s’inscrire sur un réseau social pour suivre ses petits-enfants.
Monsieur Dupont aime bien surfer sur Internet, envoyer des mails, faire quelques achats en ligne, et parfois même consulter ses comptes bancaires, mais il n’est pas très à l’aise avec tout ce jargon technique qui traîne sur le web : « blockchain », « identité numérique », « DID »… Ça lui rappelle vaguement les mots croisés du dimanche, mais en beaucoup moins amusant !
Un matin, Monsieur Dupont reçoit un mail qui lui demande de confirmer son identité pour accéder à un service. Il hésite : à qui peut-il faire confiance ? Est-ce une vraie demande ou une arnaque ? Et si, un jour, il pouvait prouver qui il est sur Internet, sans avoir à donner toutes ses informations à tout le monde, comme s’il distribuait des photocopies de sa carte d’identité à la boulangère, au facteur et à la voisine ?
C’est exactement à ce besoin que répond le DID, l’identifiant décentralisé.
Mais avant de plonger dans ce monde nouveau, commençons par le début : qu’est-ce que l’identité numérique, et pourquoi c’est si important dans notre vie de tous les jours ?
1. L’identité numérique, c’est quoi ?
Dans la vraie vie, on prouve qui on est avec une carte d’identité, un passeport, ou même juste en disant bonjour à la boulangère qui nous reconnaît. Sur Internet, c’est un peu la même chose… mais en plus compliqué et parfois plus risqué.
L’identité numérique, c’est l’ensemble des informations qui permettent de vous reconnaître sur le web :
Votre nom
Votre adresse mail
Parfois votre photo, votre date de naissance, ou même votre adresse postale
Quand vous ouvrez une boîte mail (comme Gmail ou Outlook), vous créez une identité numérique. Quand vous vous inscrivez sur Facebook ou sur un site de courses en ligne, vous donnez aussi des informations pour prouver qui vous êtes.
Pourquoi c’est important ?
Sur Internet, il faut souvent prouver son identité pour accéder à des services :
Consulter ses comptes bancaires
Acheter un billet de train
Discuter avec ses amis
Faire des démarches administratives
Mais attention : donner ses informations personnelles à tout le monde, c’est un peu comme donner les clés de sa maison à n’importe qui. Il y a des risques : vol d’identité, arnaques, piratage…
C’est pour ça qu’il faut faire attention, et c’est pour ça qu’on cherche de nouvelles solutions pour mieux protéger nos informations.
Les dangers de l’identité numérique actuelle
Aujourd’hui, la plupart des sites et des applications demandent de créer un compte avec un nom d’utilisateur et un mot de passe.
Mais si quelqu’un vole votre mot de passe, il peut se faire passer pour vous.
Et si un site est piraté, toutes vos informations peuvent être volées.
C’est comme si, à chaque fois que vous donniez votre carte d’identité à quelqu’un, il pouvait en faire une copie et l’utiliser à votre place.
2. Pourquoi changer la façon de gérer son identité sur Internet ?
Les limites des systèmes actuels
Imaginez que vous ayez une seule clé pour ouvrir toutes les portes de votre vie : la porte de votre maison, celle de votre voiture, celle de votre coffre-fort…
Si quelqu’un vole cette clé, il peut tout ouvrir !
Sur Internet, c’est un peu pareil : beaucoup de sites utilisent les mêmes identifiants (adresse mail, mot de passe), ou demandent de donner trop d’informations personnelles.
Par exemple, quand vous vous inscrivez sur un site avec votre adresse Gmail ou Facebook, vous donnez un peu de votre identité à ces géants du web.
Ils peuvent savoir ce que vous faites, ce que vous aimez, et parfois même vendre ces informations à d’autres entreprises (oui, ça arrive, même si ce n’est pas très sympa).
Le besoin de sécurité et de contrôle
On a tous besoin de sécurité, surtout quand il s’agit de notre vie privée.
Pouvoir contrôler qui a accès à nos informations, c’est un peu comme pouvoir choisir à qui on donne la clé de sa maison.
Aujourd’hui, c’est souvent difficile : on donne nos informations à plein de sites différents, et on ne sait pas toujours ce qu’ils en font.
Exemples de situations problématiques
Voici quelques situations qui arrivent souvent sur Internet :
Le mail qui demande de confirmer votre identité : parfois, c’est une arnaque (on appelle ça du « phishing »). On vous demande de donner vos informations, et hop, vous vous faites avoir.
Le site piraté : un site où vous avez un compte est attaqué, et toutes les informations de ses utilisateurs sont volées.
Le mot de passe oublié : vous essayez de vous connecter à un site, mais vous ne vous souvenez plus de votre mot de passe… et vous devez tout recommencer.
Ces situations montrent que le système actuel n’est pas parfait.
Il faut donc trouver une meilleure solution pour protéger son identité sur Internet.
3. DID : l’identifiant décentralisé, kézako ?
Définition simple, sans jargon
Alors, le DID, c’est quoi ?
Le DID, c’est un peu comme une carte d’identité du futur, mais en version numérique et ultra-sécurisée.
En fait, DID veut dire « Decentralized Identifier », ce qui, en français, signifie « identifiant décentralisé ».
Mais ne vous inquiétez pas, on va tout expliquer simplement !
Imaginez que vous ayez un coffre-fort personnel, que vous seul pouvez ouvrir.
À l’intérieur, il y a toutes vos informations importantes : votre nom, votre adresse, votre date de naissance, etc.
Quand quelqu’un veut vérifier qui vous êtes (par exemple, pour ouvrir un compte bancaire ou accéder à un service), vous pouvez lui donner juste ce dont il a besoin, sans lui donner toutes vos informations.
Comparaisons pour mieux comprendre
Le DID, c’est comme une carte d’identité… mais au lieu de la garder dans votre portefeuille, vous la gardez dans votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur.
Le DID, c’est comme une clé de voiture… mais au lieu d’ouvrir votre voiture, elle ouvre l’accès à vos informations personnelles.
Le DID, c’est comme un portefeuille numérique… mais au lieu d’y mettre de l’argent, vous y mettez votre identité.
Exemple imagé : le DID comme un coffre-fort numérique personnel
Imaginez que vous êtes dans un grand immeuble, et que chaque appartement correspond à une de vos informations personnelles (nom, adresse, photo, etc.).
Le DID, c’est la clé principale qui vous permet d’ouvrir seulement les portes dont vous avez besoin.
Quand quelqu’un veut vérifier votre identité, vous pouvez lui montrer juste la porte qu’il faut, sans lui donner accès à tout l’immeuble.
4. Comment ça marche, un DID ?
Explication simple du fonctionnement
Alors, concrètement, comment fonctionne un DID ?
C’est plus simple qu’il n’y paraît, surtout si on utilise des images et des exemples du quotidien.
Le DID, c’est un identifiant unique qui vous appartient.
Personne d’autre ne peut l’utiliser à votre place.
Quand vous créez un DID, vous obtenez une sorte de « numéro de série » qui vous identifie sur Internet.
Ce numéro est enregistré quelque part de façon sécurisée, et vous pouvez l’utiliser pour prouver qui vous êtes, sans avoir à donner toutes vos informations à tout le monde.
Le rôle de la blockchain
Mais alors, où est-ce que ce numéro est enregistré ?
C’est là qu’intervient la blockchain.
Non, ce n’est pas un gros bloc de Lego (même si ça y ressemble un peu !), mais c’est une technologie qui permet de stocker des informations de façon sécurisée et infalsifiable.
Imaginez la blockchain comme un grand cahier public, où tout le monde peut écrire, mais où personne ne peut effacer ou modifier ce qui a déjà été écrit.
Quand vous créez votre DID, il est inscrit dans ce cahier, et tout le monde peut vérifier qu’il vous appartient, mais personne ne peut le voler ou le modifier.
La notion de portefeuille numérique
Pour utiliser votre DID, vous avez besoin d’un « portefeuille numérique ».
Ce n’est pas un vrai portefeuille en cuir, mais une application sur votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur.
Dans ce portefeuille, vous pouvez stocker votre DID, vos informations personnelles, et même des preuves que vous avez obtenues (par exemple, un diplôme ou une attestation).
Stockage sur smartphone, tablette, ordinateur, ou même clé USB sécurisée
Vous pouvez choisir où stocker votre portefeuille numérique :
Sur votre smartphone : pratique pour l’avoir toujours avec vous.
Sur votre tablette : idéal si vous préférez un écran plus grand.
Sur votre ordinateur : pour ceux qui aiment garder le contrôle sur leur machine.
Sur une clé USB sécurisée (cold wallet) : pour ceux qui veulent la sécurité maximale, et garder leur identité hors d’Internet quand ce n’est pas nécessaire.
5. Pourquoi le DID est-il plus sécurisé ?
Contrôle total sur ses données
Avec le DID, c’est vous qui décidez qui a accès à vos informations.
C’est comme si vous aviez un coffre-fort avec plusieurs compartiments : vous pouvez ouvrir seulement celui dont vous avez besoin, et garder les autres bien fermés.
Par exemple, si vous voulez prouver votre âge pour acheter un produit en ligne, vous pouvez montrer juste votre date de naissance, sans donner votre nom complet ou votre adresse.
Pas de base centrale vulnérable
Aujourd’hui, la plupart des sites stockent vos informations dans de grandes bases de données centrales.
Si un pirate réussit à entrer dans cette base, il peut voler toutes les informations des utilisateurs.
Avec le DID, il n’y a pas de base centrale : chaque personne garde ses informations chez elle (dans son portefeuille numérique), ce qui rend le vol beaucoup plus difficile.
Comparaison avec les systèmes actuels
Voici un petit tableau pour bien comprendre la différence :
Exemple : donner son identité à la boulangerie sans lui donner toutes ses infos
Imaginez que vous voulez acheter du pain dans une boulangerie en ligne.
Aujourd’hui, il faut souvent donner votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone, etc.
Avec le DID, vous pourriez simplement prouver que vous avez plus de 18 ans (si besoin), sans donner toutes vos informations.
La boulangère serait sûre que c’est bien vous, mais elle n’aurait pas accès à tout votre dossier.
6. À quoi peut servir le DID dans la vie de tous les jours ?
Le DID, ce n’est pas juste une invention pour les geeks ou les experts en informatique.
C’est une technologie qui peut vraiment changer la vie de tout le monde, même des grands débutants.
Voici quelques exemples concrets pour illustrer son utilité.
Ouvrir un compte bancaire en ligne
Aujourd’hui, pour ouvrir un compte bancaire sur Internet, il faut souvent scanner sa carte d’identité, envoyer un selfie, et remplir des tas de formulaires.
Avec le DID, vous pourriez prouver votre identité en quelques clics, sans avoir à donner toutes vos informations à la banque.
La banque serait sûre que c’est bien vous, et vous garderiez le contrôle sur vos données.
C’est un peu comme si vous pouviez montrer juste la ligne de votre carte d’identité qui prouve votre nom, sans donner votre adresse ou votre date de naissance.
Signer un document important
Vous avez déjà dû signer un contrat ou un acte notarié ?
Aujourd’hui, il faut souvent se déplacer chez le notaire, ou utiliser des solutions compliquées pour signer en ligne.
Avec le DID, vous pourriez signer un document de façon sécurisée, depuis chez vous, en prouver que c’est bien vous qui signez.
Le notaire pourrait vérifier votre identité en un clin d’œil, sans avoir besoin de vous voir en personne.
C’est comme signer un chèque, mais avec votre identité numérique !
Accéder à des services publics (impôts, santé, etc.)
De plus en plus de démarches administratives se font en ligne : déclaration d’impôts, rendez-vous chez le médecin, demande de documents officiels…
Avec le DID, vous pourriez accéder à tous ces services en prouver votre identité une seule fois, puis en réutilisant cette preuve partout où c’est nécessaire.
Plus besoin de retenir des tas de mots de passe ou de remplir des formulaires à chaque fois.
C’est comme si vous aviez une seule clé pour toutes les portes administratives !
Partager des informations médicales de façon sécurisée
Imaginez que vous devez consulter un nouveau médecin.
Aujourd’hui, il faut souvent remplir un dossier médical, ou apporter vos anciens examens.
Avec le DID, vous pourriez partager vos informations médicales avec le médecin, en choisissant exactement ce que vous voulez montrer.
Le médecin serait sûr que c’est bien vous, et vos données resteraient protégées.
C’est comme si vous pouviez montrer juste les résultats de votre dernière prise de sang, sans donner votre dossier médical complet.
Le DID et la carte d’identité du futur
Certains pays, comme ceux de l’Union européenne, travaillent déjà sur des projets de carte d’identité numérique.
Le DID pourrait être la base de cette carte d’identité du futur : un identifiant unique, sécurisé, et sous votre contrôle.
Un jour, peut-être, votre smartphone remplacera votre carte d’identité papier !
Le DID et les actes notariés ou administratifs
À terme, le DID pourrait aussi remplacer ou compléter les actes notariés ou administratifs.
Vous pourriez prouver que vous êtes bien la personne concernée, signer des documents, ou même hériter d’un bien, tout cela en ligne, de façon sécurisée et reconnue par l’État.
C’est comme si vous pouviez faire toutes vos démarches importantes depuis votre canapé, sans avoir à vous déplacer.
7. DID et blockchain : explication simple et imagée
Pour comprendre le DID, il faut parfois parler de blockchain.
Mais pas de panique ! On va tout expliquer simplement, avec des images et des exemples.
La blockchain, c’est quoi ?
La blockchain, c’est comme un grand cahier public.
Tout le monde peut lire ce qui est écrit dedans, mais personne ne peut effacer ou modifier ce qui a déjà été écrit.
Chaque page du cahier est un « bloc » d’informations, et toutes les pages sont reliées entre elles, comme une chaîne (d’où le nom « blockchain »).
Imaginez que vous écrivez votre prénom sur la première page du cahier.
Quelqu’un d’autre écrit son prénom, puis un suivant, et ainsi de suite. Une fois écrit, il est là pour toujours, et tout le monde peut vérifier que c'est bien vous qui avez écrit votre nom.
La blockchain est sécurisée parce qu’elle est partagée entre plein d’ordinateurs différents.
Si quelqu’un essaie de modifier une page du carnet, tous les autres ordinateurs le remarquent et refusent la modification. C’est comme si chaque page du carnet était signée par des milliers de personnes, rendant la tricherie impossible.
Le lien entre DID, blockchain et cryptomonnaies
La blockchain, ce n’est pas juste pour le DID.
C’est aussi la technologie qui sert aux cryptomonnaies, comme le Bitcoin ou l’Ethereum.
Mais rassurez-vous : on n’est pas obligé d’acheter des Bitcoins pour utiliser un DID !
Le DID utilise la blockchain pour enregistrer votre identifiant unique, de façon sécurisée et infalsifiable.
C’est comme si votre nom était écrit dans ce grand cahier public, et que tout le monde pouvait vérifier que c’est bien vous, mais sans savoir tout ce que vous faites.
Pourquoi c’est infalsifiable et transparent
Grâce à la blockchain, il est impossible de falsifier un DID.
Si quelqu’un essaie de se faire passer pour vous, tout le monde peut vérifier que ce n’est pas vrai, car votre vrai DID est bien enregistré dans le cahier public.
En même temps, la blockchain est transparente : tout le monde peut voir qu’un DID existe, mais sans savoir à qui il appartient, sauf si vous le dites vous-même.
8. Conseils pratiques pour protéger son identité numérique
Même si le DID est une solution très sécurisée, il est important de prendre de bonnes habitudes pour protéger son identité numérique, que vous utilisiez un DID ou non.
Voici quelques conseils simples et efficaces, à la portée de tous, même des grands débutants.
1. Choisissez un bon mot de passe
Un mot de passe, c’est comme la clé de votre maison.
Il ne faut pas la donner à n’importe qui, ni la laisser sur la porte !
Utilisez un mot de passe différent pour chaque site ou service.
Choisissez un mot de passe long, avec des lettres, des chiffres et des caractères spéciaux.
Évitez les mots de passe trop simples, comme « 123456 » ou « motdepasse ».
Si vous avez du mal à retenir vos mots de passe, utilisez un gestionnaire de mots de passe (c’est comme un carnet d’adresses, mais pour vos codes secrets !).
2. Protégez votre portefeuille numérique
Si vous utilisez un DID, votre portefeuille numérique est la clé de votre identité.
Ne partagez jamais la clé d’accès à votre portefeuille avec quelqu’un d’autre.
Stockez votre portefeuille sur un appareil sécurisé (smartphone, tablette, ordinateur, ou même clé USB spéciale).
Faites des sauvegardes régulières, au cas où vous perdriez votre appareil.
Si vous avez peur de perdre votre portefeuille, notez la phrase de récupération (souvent appelée « seed phrase ») dans un endroit sûr, comme dans un tiroir verrouillé.
3. Reconnaissez les arnaques et les faux sites
Sur Internet, il y a des gens malhonnêtes qui essaient de voler vos informations.
Ne cliquez jamais sur des liens suspects dans des mails ou des messages.
Vérifiez toujours l’adresse du site avant de taper vos informations.
Si quelque chose vous semble trop beau pour être vrai, c’est probablement une arnaque !
Si un site vous demande trop d’informations personnelles, méfiez-vous !
4. Ne partagez pas vos informations sans réfléchir
Avant de donner vos informations personnelles, demandez-vous toujours si c’est vraiment nécessaire.
Donnez le moins d’informations possible.
Avec le DID, vous pourrez bientôt prouver votre identité sans tout dévoiler.
Si vous avez un doute, demandez conseil à quelqu’un de confiance.
5. Restez curieux et informez-vous
Les technologies évoluent vite, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre.
N’hésitez pas à poser des questions à vos proches ou à chercher des informations fiables.
Lisez des articles comme celui-ci pour mieux comprendre les enjeux de l’identité numérique.
Soyez fier de vous : vous faites déjà un grand pas en vous intéressant à ces sujets !
9. Le DID, c’est pour bientôt ?
Où en est-on en 2025 ?
En 2025, le DID n’est pas encore utilisé par tout le monde, mais il avance à grands pas !
Beaucoup de projets sont en cours, surtout en Europe, où l’on parle de plus en plus de « portefeuille numérique européen » (EUid).
Ce portefeuille permettrait à chaque citoyen de l’Union européenne de gérer son identité numérique de façon sécurisée, pour accéder à des services publics ou privés, partout en Europe.
Mais attention, ce n’est pas encore la révolution totale :
Beaucoup de gens ne connaissent pas encore le DID.
Il faut que les entreprises et les administrations acceptent de l’utiliser.
Il reste des défis techniques, comme l’interopérabilité (faire communiquer tous les systèmes entre eux).
Les projets en cours
En Europe, le portefeuille numérique européen (EUid) devrait être disponible pour tous d’ici quelques années.
Ce sera un outil pratique pour prouver son identité en ligne, signer des documents, ou accéder à des services publics.
D’autres pays avancent aussi sur ce sujet, mais l’Europe est en pointe dans ce domaine.
Les freins à l’adoption
Malgré tous ses avantages, le DID rencontre encore des obstacles :
Il faut que tout le monde s’y mette : entreprises, administrations, citoyens.
Il faut que les solutions soient simples à utiliser, même pour les débutants.
Il faut que les gens aient confiance dans cette nouvelle technologie.
Il faut que les lois évoluent pour reconnaître officiellement le DID comme une preuve d’identité.
Mais ne vous inquiétez pas : tout cela avance, et un jour, le DID pourrait bien devenir aussi courant que la carte d’identité ou le passeport !
10. Conclusion
Le DID, c’est un peu comme la carte d’identité du futur :
Sécurisée
Contrôlée par vous
Facile à utiliser
Protégeant votre vie privée
Même si vous n’êtes pas un expert en informatique, vous pouvez comprendre et utiliser cette technologie.
Le DID vous redonne le contrôle sur vos informations personnelles, et vous protège des risques du monde numérique.
Alors, ne vous laissez pas impressionner par les mots compliqués ou les nouvelles technologies.
Prenez le temps de vous informer, de poser des questions, et de tester les nouvelles solutions qui vous sont proposées.
Un jour, peut-être, vous direz à vos petits-enfants : « De mon temps, on avait une carte d’identité en papier… et on devait tout donner à tout le monde ! »
Soyez curieux, restez prudents, et surtout, gardez le sourire : l’avenir de l’identité numérique est entre vos mains !
👋🏼Le mot de la fin
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Gael
Bientôt tous fliques surtout je le craint et premier pas vers 1 disparition de la 'personne':(!