💻#0042 Et si le dark web était l’Internet tel qu’il devrait être ? Guide complet pour les novices
#0042 L’intelligence artificielle et le travail : comment s’y retrouver quand on débute vraiment l’informatique ?
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A vos marques : L’intelligence artificielle et le travail : comment s’y retrouver quand on débute vraiment l’informatique ?
L’article : Et si le dark web était l’Internet tel qu’il devrait être ? Guide complet pour les novices
🫢A vos marques :
L’intelligence artificielle et le travail : comment s’y retrouver quand on débute vraiment l’informatique ?
Introduction : L’IA, c’est quoi cette bête-là ?
Imaginez que vous recevez une lettre officielle écrite dans une langue étrangère. Vous n’y comprenez rien, et vous vous dites : « Bah, tant pis, je laisse tomber. »
Maintenant, imaginez que vous avez un ami qui parle cette langue et qui peut vous traduire la lettre, mot à mot, avec un sourire. C’est un peu ça, l’intelligence artificielle (IA) : un ami invisible, toujours prêt à vous aider, mais qui parle parfois un langage un peu bizarre.
Dans cet article, on va explorer ensemble ce qu’est l’IA, comment elle change le travail, pourquoi c’est important de s’y intéresser, même quand on n’est pas à l’aise avec l’informatique. On va aussi parler des formations, des inégalités, des pièges à éviter, et des astuces pour avancer sans paniquer.
Et surtout, on va prendre le temps d’expliquer chaque mot technique, comme si on parlait autour d’un café, avec des exemples concrets et un peu d’humour pour détendre l’atmosphère.
1. L’IA, c’est quoi ? (Et non, ce n’est pas un extra-terrestre)
L’intelligence artificielle, ou IA, c’est tout simplement un programme ou un ordinateur qui essaie de faire des choses intelligentes, comme comprendre, apprendre, ou aider.
Un peu comme un robot très malin, mais sans corps (enfin, pas toujours).
Exemple concret :
Quand vous dites « Siri, quel temps fait-il aujourd’hui ? » à votre téléphone, c’est l’IA qui répond.
Quand votre ordinateur reconnaît votre visage pour vous connecter, c’est aussi l’IA.
Les mots à connaître :
IA (intelligence artificielle) : Un ordinateur ou un programme qui imite l’intelligence humaine.
Algorithme : Une recette de cuisine, mais pour les ordinateurs. C’est une suite d’instructions pour résoudre un problème.
Chatbot : Un robot qui parle avec vous, par écrit ou à l’oral.
Assistant numérique : Un programme qui vous aide à faire des choses (comme Siri, Alexa, ou Google Assistant).
2. Comment l’IA change le travail ? (Spoiler : elle ne va pas tout remplacer)
Il y a 27 ans, quand j’ai fait mes études en commerce, on nous disait déjà que les caissières allaient disparaître. Pourtant, aujourd’hui, il y a toujours autant de caissières dans les supermarchés. Mais leur travail a changé : elles font plus de conseil, de gestion, de relation client.
L’IA, c’est pareil : elle transforme les métiers, mais elle ne les fait pas disparaître.
Exemple concret :
Un architecte qui sort de l’école aujourd’hui et qui maîtrise l’IA peut faire plus de choses, plus vite. Mais il ne remplace pas trois architectes tout seul contrairement à ce qu’on peut lire dans les journaux (et que j’ai bêtement répété avant de mieux connaitre l’IA). Il devient juste plus efficace, et il peut se concentrer sur la créativité ou la relation client.
Autre exemple :
Un maçon, jusqu’ici, n’avait besoin que de recevoir ses mails et de commander ses matériaux. Toute la comptabilité pouvait être faite par un centre comptable. Mais avec l’IA, il peut aussi utiliser des outils pour la gestion, la planification, ou la communication.
S’il ne s’y met pas, il risque de perdre en compétitivité, ou de devoir payer des services externes, ce qui augmente ses charges.
3. L’IA à l’école et dans la formation : un défi pour tout le monde
Je me souviens de mon professeur d’informatique en 1999, qui nous alertait sur le fait qu’on pouvait se perdre sur Internet et ne plus retrouver son chemin. À l’époque, les enseignants ne maîtrisaient pas vraiment le sujet.
Aujourd’hui, c’est pareil avec l’IA : il faut former les enseignants, sinon, ils ne pourront pas accompagner les élèves.
Exemple concret :
Certaines écoles proposent déjà des cours d’IA, mais toutes n’ont pas les mêmes moyens.
Les élèves qui ont accès à des outils IA performants auront plus de facilité que ceux qui n’ont que des outils gratuits et limités.
Les mots à connaître :
Prompting : C’est le fait de poser une question ou de donner une instruction à une IA (par exemple : « Écris-moi une lettre de motivation »).
Open source : Un programme gratuit, que tout le monde peut utiliser ou modifier.
4. L’apprentissage de l’IA à l’école : un vrai défi pour les générations futures (et actuelles)
Depuis la rentrée 2025, tous les élèves de 4ᵉ et de 2de en France doivent suivre une formation à l’intelligence artificielle. Cette décision, portée au plus haut niveau par la ministre de l’Éducation nationale, vise à préparer les jeunes aux défis technologiques de demain, dans un monde où l’IA sera omniprésente. Ce n’est pas juste une mode : selon une étude récente, 86% des étudiants dans 16 pays, dont la France, utilisent déjà l’IA au moins de temps en temps dans leurs études. Plus de la moitié y a recours chaque semaine. L’école ne peut donc plus ignorer cette révolution.
Mais apprendre l’IA, ce n’est pas juste apprendre à cliquer sur un bouton. C’est comprendre comment fonctionne cette technologie, comment l’utiliser de façon éthique et responsable, et comment en tirer le meilleur sans se laisser dépasser. Pour cela, le ministère a prévu la publication d’une charte d’usage de l’IA à l’école, qui fixera des règles claires et encouragera une intégration sûre et respectueuse des valeurs éducatives. De plus, un appel à projets de 20 millions d’euros va permettre de développer une IA souveraine, ouverte et transparente, spécialement conçue pour aider les enseignants dans leur quotidien, notamment pour préparer les cours, corriger les devoirs et enrichir leurs pratiques pédagogiques.
L’enjeu est de taille : il ne s’agit pas seulement d’équiper les jeunes avec de nouvelles compétences, mais aussi de former les enseignants, qui ne maîtrisent pas toujours ces outils. D’ailleurs, aujourd’hui, moins de 20% des professeurs utilisent régulièrement l’IA dans leur travail, alors que la majorité des élèves s’en servent déjà. Il faut aussi noter la différence entre “utiliser l’IA” et “maîtriser l’IA”. Il faut donc accompagner toute la communauté éducative, pour éviter que certains ne restent sur le bord du chemin.
Cette question de l’apprentissage de l’IA à l’école rejoint un débat plus large sur l’intelligence selon les générations et leurs outils. Chaque génération a eu son lot de nouveautés : Internet, les smartphones, et maintenant l’IA. Certains s’inquiètent que les jeunes, habitués à tout trouver sur Internet ou à demander à une IA, ne fassent plus l’effort de réfléchir par eux-mêmes. Mais en réalité, l’intelligence humaine évolue avec ses outils. Les anciennes générations apprenaient à chercher dans des livres, les plus jeunes apprennent à poser les bonnes questions à une IA. Ce n’est pas une baisse d’intelligence, mais une évolution des compétences.
L’école a donc un rôle crucial à jouer : apprendre aux élèves à utiliser l’IA, oui, mais aussi à garder leur esprit critique, à vérifier les informations, à comprendre les limites de ces outils. C’est une nouvelle façon d’apprendre, qui doit se faire en famille, entre générations, pour que chacun puisse partager ses expériences et ses savoirs. Comme dit la ministre, il s’agit de défendre une IA éthique, inclusive et respectueuse de nos valeurs, pour que l’école reste un lieu d’apprentissage, de partage et d’émancipation.
5. Les inégalités d’accès à l’IA : attention aux pièges
L’IA, ce n’est pas la même chose pour tout le monde.
Il y a des outils gratuits, mais ils sont souvent limités.
Il y a des outils payants, plus performants, mais ils coûtent cher (parfois plus de 200 dollars par mois !).
Exemple concret :
Un artisan ou un indépendant n’a pas toujours le temps ou l’argent pour se former ou acheter des outils IA.
Résultat : il risque de perdre en compétitivité, ou de devoir payer des services externes, ce qui augmente ses charges.
6. Les formations : un vrai casse-tête
Même quand on est à l’aise avec l’informatique, comme moi (je suis travailleur indépendant et j’utilise déjà les outils les plus avancés), il peut être compliqué de choisir une formation, de trouver le temps et l’argent si le besoin était.
Et pour avoir déjà fait des formations professionnelles, je me rends compte qu’on a bien souvent des formateurs qui savent former, mais qui ne maîtrisent pas forcément le sujet en profondeur.
Leur métier, c’est de former, pas d’être experts en informatique.
Conseil pratique :
Si vous cherchez une formation, privilégiez celles qui sont animées par des professionnels du métier, pas seulement par des formateurs.
Et n’hésitez pas à demander des avis ou à tester les outils avant de vous lancer.
7. Est-ce compliqué d’utiliser l’IA ? (Spoiler : non, mais il faut y aller doucement)
Non, ce n’est pas compliqué, mais il faut y aller doucement.
Les interfaces sont de plus en plus simples, et il y a beaucoup de ressources pour apprendre.
Astuces pour bien commencer :
Prenez votre temps : Ne cherchez pas à tout comprendre en une journée.
Demandez de l’aide : Un proche, un formateur, ou même une communauté en ligne. Sur ma chaîne Youtube Simpl&Gratuit, nous apprenons entre autre le rouage du fonctionnement des outils et de l’IA avec des tutos spécialement créés pour les débutants. Des tutos plus poussé sont disponibles sur mon Patreon :
- Ne Dites Plus ‘Ça Marche Pas’ : La Méthode Magique pour Poser des Questions à une IATestez petit à petit : Commencez par des outils simples, comme un assistant vocal ou un chatbot.
8. Faut-il avoir peur de l’IA ? (Spoiler : non, mais il faut rester vigilant)
Non, il ne faut pas avoir peur de l’IA.
C’est un outil, comme un marteau ou un tournevis.
Mais il faut rester vigilant, surtout sur la sécurité et la protection de vos données.
Mise en garde éthique :
Protégez vos informations personnelles : Ne donnez pas tout à votre IA, surtout vos mots de passe ou vos informations bancaires.
Ne croyez pas tout ce que dit l’IA : Elle peut faire des erreurs, ou inventer des choses (on appelle ça des « hallucinations »).
9. Les générations évoluent ensemble : un conseil pour les familles
L’apprentissage de l’IA, c’est aussi une affaire de famille.
Les enfants et petits-enfants peuvent aider les parents ou grands-parents à découvrir ces nouveaux outils.
Et inversement, les seniors peuvent partager leur expérience et leur bon sens. Cela peut aider aussi à rester dans le coup dans l’esprit de nos jeunes générations.
Conseil pratique :
Organisez des ateliers en famille, pour apprendre ensemble et partager vos découvertes.
10. Ressources pour aller plus loin
Sites et applications à tester : ChatGPT, Mon Senior, assistants vocaux (Siri, Alexa, Google Assistant).
Formations et guides : Cours en ligne, vidéos explicatives, ateliers locaux.
Attention : Vérifiez avant la compétence du mentor. Est il légitime ou un beau parleur ?Communautés d’entraide : Groupes de discussion, forums, accompagnement humain.
Conclusion : L’IA, une opportunité à saisir, même quand on débute
L’intelligence artificielle, ce n’est pas une menace, c’est une opportunité.
Elle change la façon de travailler, mais elle ne remplace pas les humains.
Elle permet de gagner du temps, de devenir plus efficace, et de se concentrer sur ce qui compte vraiment : la créativité, la relation, le bon sens.
Même si vous n’êtes pas à l’aise avec l’informatique, il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Prenez votre temps, demandez de l’aide, testez petit à petit, et surtout, amusez-vous !
Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser : il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui sera ravi de vous aider.
📰L’article :
Et si le dark web était l’Internet tel qu’il devrait être ? Guide complet pour les novices
Le dark web, cet inconnu qui fait peur (souvent pour rien)
Vous avez déjà entendu parler du dark web, ce coin mystérieux d’Internet où il paraît que tout est permis, où les criminels règnent en maître, et où il faut absolument ne jamais aller, sous peine de finir kidnappé ou infecté par un virus ?
Arrêtons tout de suite le suspense : le dark web, c’est un peu comme la cave de votre maison. Tout le monde en a une, tout le monde en parle, mais personne n’y va jamais vraiment… sauf pour ranger la bouteille de vin ou récupérer la vieille valise de mamie.
Dans cet article, on va tout reprendre depuis le début, avec des mots simples, des explications claires, et un brin d’humour pour détendre l’atmosphère. Vous êtes débutant en informatique ? Parfait, cet article est fait pour vous. Vous avez plus de 45 ans, vous utilisez votre ordinateur pour les mails et les réseaux sociaux ? Pas de problème, on va tout expliquer, même les termes les plus techniques.
Et surtout, on va voir que le dark web, ce n’est pas si différent du web classique. On vous a fait peur avec ce mot “dark”, mais en réalité, c’est surtout une question de point de vue et de marketing.
Alors, prêt à découvrir la vérité sur le dark web ? Suivez le guide !
1. Internet, c’est quoi déjà ?
Avant de parler du dark web, il faut comprendre ce qu’est Internet.
Internet, c’est un peu comme le réseau routier mondial, mais pour les ordinateurs. Au lieu de routes et de voitures, il y a des câbles, des ondes, et des ordinateurs qui communiquent entre eux.
Quand vous allez sur Internet, vous utilisez un navigateur (comme Chrome, Firefox ou Edge) pour visiter des sites web. Un site web, c’est comme une boutique ou une maison dans une grande ville. Il y a des magasins, des cafés, des bibliothèques, des musées… et aussi des ruelles sombres, mais on y reviendra.
2. Le web classique, le deep web et le dark web : explications claires
Pour bien comprendre, il faut distinguer trois parties d’Internet :
Le web classique (ou web de surface)
C’est la partie d’Internet que tout le monde connaît. Quand vous tapez “www.google.fr” ou “www.facebook.com” dans votre navigateur, vous êtes sur le web classique.
Tous ces sites sont accessibles au grand public, et ils sont indexés par des moteurs de recherche comme Google ou Bing.
Indexé veut dire “référencé” : Google connaît l’adresse du site et peut vous y emmener si vous cherchez quelque chose.
Exemple concret :
Quand vous cherchez une recette de crêpes sur Google, vous tombez sur des sites de cuisine. C’est le web classique.
Le deep web
Le deep web, c’est tout ce qui n’est pas indexé par les moteurs de recherche. Ce n’est pas forcément secret ou dangereux : ce sont simplement des pages que Google ne peut pas voir.
Par exemple, votre boîte mail, votre compte bancaire en ligne, ou les bases de données des entreprises.
Exemple concret :
Quand vous vous connectez à votre banque en ligne, vous accédez à une partie du deep web. Personne d’autre que vous ne peut voir vos comptes, sauf si vous donnez votre mot de passe.
Le dark web
Le dark web, c’est une toute petite partie du deep web, mais c’est la plus mystérieuse.
Pour y accéder, il faut utiliser des outils spéciaux, comme le navigateur Tor (on en reparlera plus loin).
Le dark web est conçu pour protéger l’anonymat des utilisateurs. Anonymat veut dire que personne ne sait qui vous êtes quand vous naviguez.
Sur le dark web, on trouve de tout : des forums de discussion, des bibliothèques, des marchés, mais aussi des endroits où il vaut mieux ne pas aller.
Mais attention : la plupart des gens qui en parlent n’y ont jamais mis les pieds (surtout les journalistes et les politiciens). On vous a fait peur avec le mot “dark”, mais en réalité, c’est surtout pour vous impressionner.
3. Pourquoi le dark web existe-t-il ?
Le dark web n’a pas été créé pour faire peur ou pour permettre aux criminels de faire leurs affaires.
À l’origine, il a été conçu par des chercheurs et des militaires pour protéger la confidentialité des communications.
Confidentialité veut dire que personne ne peut savoir qui parle à qui.
Aujourd’hui, le dark web est surtout utilisé par des journalistes, des lanceurs d’alerte, des activistes, ou des personnes qui vivent dans des pays où la liberté d’expression est limitée.
Il permet aussi à des citoyens ordinaires de protéger leur vie privée.
Exemple concret :
Imaginez que vous vivez dans un pays où le gouvernement surveille tout ce que vous faites sur Internet. Le dark web, c’est un peu comme un téléphone secret : il vous permet de parler librement, sans que personne ne sache qui vous êtes.
4. Le dark web, un Internet libre ?
C’est là que les choses deviennent intéressantes.
Beaucoup de gens pensent que le dark web, c’est l’Internet tel qu’il devrait être : libre, sans surveillance, sans censure.
Un endroit où chacun peut s’exprimer, échanger, partager, sans craindre d’être espionné ou puni.
Mais attention : cette liberté a un prix. Comme dans toute ville, il y a des quartiers sûrs et des quartiers dangereux. Il faut savoir où aller, et surtout, il faut être prudent.
5. Le dark web, le web classique : une comparaison avec la ville
Pour mieux comprendre, comparons le web classique et le dark web à deux grandes villes.
Le web classique, c’est comme Paris ou New York
Il y a des quartiers touristiques, des musées, des restaurants, des parcs. On y trouve de tout : de la culture, du commerce, de la convivialité.
Mais il y a aussi des quartiers moins recommandables, des rues sombres, des arnaqueurs, des voleurs, des dealers, des kidnappeurs.
Sur le web classique, il y a des sites de confiance, mais aussi des sites qui veulent vous arnaquer, vous voler vos données, ou vous vendre des produits illégaux.
Exemple concret :
Vous recevez un email qui vous demande de cliquer sur un lien pour récupérer un colis. Si vous cliquez, vous risquez de tomber sur un site qui veut voler vos informations personnelles. C’est du phishing, et ça existe aussi bien sur le web classique que sur le dark web.
Le dark web, c’est comme une ville secrète
Il y a aussi des quartiers sympathiques : des forums où l’on discute de tout, des bibliothèques où l’on partage des livres rares, des marchés où l’on peut acheter des produits introuvables ailleurs.
Mais il y a aussi des zones dangereuses : des trafics, des arnaques, des contenus illégaux. Tiens, mais cela ressemble drôlement au web classique non ?
Exemple concret :
Imaginez un marché aux puces. Il y a des stands où l’on trouve de tout : des vieux livres, des objets de collection, des vêtements… Mais il y a aussi des vendeurs qui proposent des produits volés ou interdits. Sur le dark web, c’est pareil : il faut savoir où aller, et surtout, il faut être vigilant.
6. Il n’y a pas vraiment de différence entre le web et le dark web
C’est le moment de dire les choses clairement :
Il n’y a pas de réelle différence de fond entre le web classique et le dark web.
La seule vraie différence, c’est l’anonymat. Sur le dark web, il est plus difficile de savoir qui est qui, mais les activités, les dangers, les arnaques, les échanges, tout cela existe aussi sur le web classique.
Le terme “dark” a été choisi pour faire peur, pour vous donner l’impression que c’est un endroit mystérieux et dangereux.
Mais en réalité, c’est surtout un outil marketing.
On vous a fait croire que le dark web, c’est l’enfer, alors que c’est juste une autre partie d’Internet, un peu plus discrète ou moins mise en lumière.
Exemple concret :
C’est comme si on vous disait que la cave de votre maison est dangereuse, alors qu’en réalité, c’est juste un endroit où on range les vieux cartons.
Le dark web, c’est pareil : on en fait tout un plat, mais au fond, c’est juste une autre pièce de la maison Internet.
7. Les dangers sont-ils vraiment différents ?
Beaucoup de gens pensent que le dark web est plus dangereux que le web classique.
Mais en réalité, les dangers sont souvent les mêmes : arnaques, vols de données, virus, contenus illégaux.
La différence, c’est que sur le dark web, il est plus difficile d’être surveillé.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de règles.
Au contraire, il faut être encore plus prudent, car il y a moins de contrôle.
Exemple concret :
Sur le web classique, il y a des policiers qui patrouillent (enfin, presque). Sur le dark web, il y en a moins, mais les règles sont les mêmes : il ne faut pas voler, il ne faut pas arnaquer, il ne faut pas faire n’importe quoi.
8. Les critiques du dark web : ignorance ou intérêts cachés ?
Il est temps de parler d’un sujet important : pourquoi le dark web a-t-il si mauvaise réputation ?
Pourquoi les journalistes, les politiques, les entreprises, en parlent-ils souvent en mal ?
L’ignorance
Beaucoup de critiques du dark web n’y ont jamais mis les pieds.
Ils répètent ce qu’ils ont entendu, sans vérifier, sans explorer, sans comprendre.
C’est un peu comme si quelqu’un critiquait Paris sans y être jamais allé, juste parce qu’il a entendu dire que c’était dangereux.
Exemple concret :
Un journaliste qui écrit un article sur le dark web sans jamais y être allé, c’est comme un critique gastronomique qui juge un restaurant sans jamais y avoir mangé.
Les intérêts cachés
Certains ont intérêt à présenter le dark web comme dangereux.
Pourquoi ? Parce que cela permet de justifier une surveillance accrue, des restrictions de liberté, ou des investissements dans la cybersécurité.
C’est un peu comme si un policier disait qu’il faut plus de caméras dans la ville parce qu’il y a beaucoup de crimes, alors que la plupart des gens vivent tranquillement.
Exemple concret :
Une entreprise qui vend des logiciels de surveillance peut avoir intérêt à faire peur avec le dark web, pour vendre plus de produits.
9. Le dark web, reflet de la société humaine
Le dark web, ce n’est ni le paradis, ni l’enfer.
C’est un espace complexe, où coexistent des usages légitimes et illégaux, des personnes bienveillantes et des criminels.
C’est un peu comme la société humaine : il y a du bon et du mauvais, des gens honnêtes et des escrocs.
Ceci est valable également sur le web classique
Exemple concret :
Dans votre village ou votre quartier, il y a des gens sympas, des commerçants honnêtes, mais aussi des voleurs ou des arnaqueurs.
Le dark web, c’est pareil : il reflète simplement la diversité et la complexité de la société.
10. Tutoriel : Découvrir le dark web en toute sécurité (pour les grands débutants)
Maintenant que vous avez compris ce qu’est le dark web, vous avez peut-être envie d’y jeter un œil, juste par curiosité. Cela vous fera un avantage sur nos amis journalistes et politiciens. Et vous ne parlerez pas sans savoir.
Attention : il faut absolument prendre des précautions.
Voici un guide pas à pas, très détaillé, pour vous accompagner.
Étape 1 : Installer un VPN
C’est quoi un VPN ?
Un VPN (Virtual Private Network), c’est un outil qui protège votre connexion Internet. Il cache votre adresse IP (c’est-à-dire votre “adresse” sur Internet) et chiffre vos données.
C’est un peu comme mettre un masque et un chapeau avant de sortir dans la rue : personne ne peut vous reconnaître.
Ce n’est pas une obligation, mais quand on ne connait pas, il vaut mieux multiplier les protections pour avoir confiance.
Comment faire ?
Choisissez un VPN payant et réputé.
Les VPN gratuits sont souvent peu fiables.
Quelques noms : ProtonVPN, ExpressVPN, CyberGhost.
Téléchargez le VPN depuis le site officiel.
Ne téléchargez jamais un VPN depuis un site inconnu.
Installez le VPN sur votre ordinateur.
Suivez les instructions à l’écran.
Activez le VPN avant de naviguer sur Internet.
Choisissez un pays (France, Suisse, Canada…), et cliquez sur “Se connecter”.
Astuce :
Si vous ne savez pas comment faire, demandez à un proche ou à un informaticien de vous aider. C’est très simple, mais mieux vaut être accompagné la première fois.
En lire plus :
Étape 2 : Télécharger le navigateur Tor
C’est quoi Tor ?
Tor (The Onion Router), c’est un navigateur spécial qui permet d’accéder au dark web. Il protège votre anonymat en faisant passer votre connexion par plusieurs ordinateurs dans le monde.
C’est un peu comme si vous preniez plusieurs bus différents pour arriver à destination, sans que personne ne sache où vous allez.
Comment faire ?
Allez sur le site officiel de Tor : torproject.org
Téléchargez le navigateur Tor pour votre système (Windows, Mac, Linux).
Installez Tor sur votre ordinateur.
Double-cliquez sur le fichier téléchargé et suivez les instructions.
Ouvrez Tor.
Au premier lancement, Tor vous proposera de vous connecter directement ou de configurer des paramètres. Pour un débutant, cliquez simplement sur “Se connecter”.
Astuce :
Si vous avez peur de vous tromper, demandez à un proche de vous aider. C’est très simple, mais mieux vaut être accompagné la première fois.
En lire plus :
Étape 3 : Naviguer avec prudence
Maintenant que vous avez Tor, vous pouvez accéder au dark web. Mais attention : il faut être très prudent.
Les recommandations sont les mêmes que sur l’Internet classique :
Ne donnez jamais vos informations personnelles (nom, adresse, mot de passe, numéro de carte bancaire, etc.).
Ne cliquez pas sur des liens inconnus ou suspects.
Ne téléchargez jamais de fichiers sans être sûr de leur origine.
Utilisez des moteurs de recherche du dark web comme DuckDuckGo ou LibreY.
Pour cela, tapez dans la barre d’adresse de Tor : “duckduckgo.com” ou “librey.com”.
Exemple concret :
Vous voulez trouver un forum de discussion sur le dark web ? Tapez “duckduckgo.com” dans Tor, puis cherchez “forum dark web” dans la barre de recherche. Vous trouverez des liens vers des forums. Mais attention : ne cliquez pas sur tout ce que vous voyez !
Étape 4 : Protéger son ordinateur
Sur le dark web, comme sur le web, il y a des virus, des logiciels malveillants, des arnaques. Il faut donc protéger son ordinateur.
Comment faire ?
Installez un antivirus performant.
Quelques noms : Avast, Microsoft Defender, Bitdefender, Kaspersky.
Mettez à jour régulièrement votre ordinateur et vos logiciels.
Les mises à jour corrigent les failles de sécurité.
Ne téléchargez jamais de fichiers inconnus.
Si vous ne savez pas ce que c’est, ne le téléchargez pas.
Astuce :
Si vous voyez une fenêtre qui vous propose de télécharger un logiciel ou de cliquer sur un lien, méfiez-vous. Demandez à un proche si vous avez un doute.
Étape 5 : Rester vigilant
Le dark web, c’est comme une grande ville : il faut savoir où aller, et surtout, il faut être prudent.
Quelques règles à retenir :
Ne jamais donner d’informations personnelles.
Ne jamais acheter ou vendre quoi que ce soit sans être sûr de la fiabilité du site.
Ne jamais télécharger de fichiers inconnus.
Ne jamais cliquer sur des liens suspects.
Exemple concret :
Vous tombez sur un site qui vous propose d’acheter un produit rare à prix cassé. Méfiez-vous : c’est sûrement une arnaque. Sur le dark web, comme sur le web classique, il y a des escrocs.
11. Mises en garde éthiques et légales
Contrairement à ce qu’on peut entendre ici et là, explorer le dark web n’est pas illégal.
Mais attention : certaines activités sur le dark web le sont.
Par exemple, acheter ou vendre des produits illégaux, consulter ou partager des contenus interdits, c’est puni par la loi.
Rappel important :
Le but de cet article est de vous informer, pas de vous encourager à faire n’importe quoi.
La curiosité est une qualité, mais la prudence est une nécessité.
12. Conseils supplémentaires
Si vous avez peur de vous tromper, demandez à un proche de vous accompagner.
Si vous voyez quelque chose de choquant ou d’illégal, quittez le site immédiatement.
Si vous avez un doute, arrêtez tout et demandez conseil à un informaticien.
Gardez toujours à l’esprit que la sécurité et la légalité sont primordiales.
13. La curiosité, votre meilleure alliée
Le dark web, c’est un peu comme l’Internet dans son état sauvage : libre, mystérieux, parfois dangereux, mais aussi porteur de promesses de liberté et de confidentialité.
Il reflète la société humaine, avec ses bons et ses mauvais côtés, ses quartiers sûrs et ses ruelles sombres.
Explorer le dark web, c’est découvrir un autre visage d’Internet, loin des clichés et des idées reçues.
Mais c’est aussi une aventure qui demande de la prudence, de la vigilance, et surtout, de la réflexion.
Alors, si vous avez envie de découvrir, n’hésitez pas : prenez le temps de bien vous préparer, de bien comprendre, et de bien vous protéger.
La curiosité est une belle qualité, mais la prudence est votre meilleure alliée.
Bonne exploration !
👋🏼Le mot de la fin
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Gael
Bonjour gael ,ma question est la suivante c´est normal les tentative de suivit sur l´aplication Substack elle recherche beaucoup d´information sur le mobil ou ordi model localisation ecran systeme memoir et d´autres possible blockage ou pas merci bonne journée .